Peur, jalousie, haine. A croire que tous les pires sentiments se décuplent lorsque les hommes se réunissent. Le camp des réfugiés en est un parfait exemple. Guts n'a que faire de tout cela. Il a achevé sa course effrénée. Il est au pied de la tour des châtiments, à quelques foulées, à peine, de Casca. C'est alors que la jeune femme est enlevée par la troupe des hérétiques. A coups d'épées, notre héros se fraye un chemin jusqu'à elle. Mais, une fois encore le destin les sépare. Peu importe. Peu importent les épreuves, peu importe le nombre des ennemis ! Ni les hérétiques, ni les apôtres, ni les prêtres n'arrêteront Guts. Une tempête va se lever et son épicentre n'est autre qu'une énorme épée à double tranchant.
Plus d'hésitation ou de réflexion. Plus le temps pour ça. Place à l'action, à la violence, à la fureur. Guts écrase sans coup férir tous ceux qui se dressent entre lui et sa compagne, mais aussi fort qu'il soit, un homme ne peut enrailler le cours du destin. A moins que tout cela ne soit en fait l'oeuvre d'une tierce personne, telle cette ombre au regard perçant.