Connie Burns est journaliste reporter. Baroudeuse, elle couvre les conflits d'Afrique du Sud et du Moyen Orient. C'est au cours de ses voyages qu'elle fait la connaissance de John Harwood. Connaissance est un bien grand mot, puisqu'elle ne se souvient que de l'avoir croisé qu'à quelques reprises, et pas forcément sous le même nom.
Or, à chaque fois, en marge du conflit qu'elle couvre, a lieu des "dommages collateraux" : des femmes sont retrouvées mortes, et la plupart du temps mutilées. Connie ne tarde pas à faire une corrélation des faits, et un jour elle est elle-même enlevée. Quand elle réapparaît, trois jours plus tard, elle refuse de parler de ce qu'elle a subit, et rentre en Angleterre, où elle décide de louer un cottage dans une campagne à l'écart.
Là elle fait la connaissance de ses voisins, en particuliers de Jess, une voisine un peu atypique. Barton House semble être le refuge idéal pour panser ses plaies... Mais chaque jours, les démons qui hantent Connie la font se claquemurer chez elle. Et si tout n'était pas terminé ?
Minette Walters dresse le portrait d'une société anglaise campagnarde, qui "jure" avec l'arrivée de Connie, blessée et apeurée. Elle nous distille subtilement le doute : Connie a-t-elle réellement été enlevée, ou bien n'est-elle qu'une mythomane en quête de reconnaissance médiatique ?
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