James Golding est enfermé en prison pour une agression qu'il n'a pas commit. Seulement, la tranquillité du lieu lui permet de faire un peu le point. Oh, pas vraiment tout seul. La silhouette à la capuche est là, elle aussi. Elle sait quand James est réceptif. Et ne l'est-on pas quand on n'a rien d'autres à faire ? Alors, il écoute, sans avoir le pouvoir de faire autre chose. Et voilà qu'une deuxième silhouette encapuchonnée arrive. Rapidement, la capuche tombe et c'est Georges Be,tley, l'ancien acteur fétiche de Brian Weissney et ancien amant de sa femme, qui apparaît. Le ton monte, et James se jette sur lui pour l'étrangler. Heureusement, un gardien arrive rapidement et sépare les deux hommes. James était en train d'étrangler un pauvre bougre qui devait passer la nuit au poste pour cuver un peu. Le gardien laisse couler, surtout que James est libre maintenant.
Mais la liberté ne va pas pour autant l'apaiser. Ni la présence de Sharon, sa petite amie, d'ailleurs. Surtout que Kathleen, la fille des voisins, ne le laisse pas indifférent non plus. Mais bon sang, qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez lui depuis qu'il est arrivé dans ces lieux ? Et pourquoi une telle obsession à essayer de comprendre des évènements vieux de plusieurs années et concernant des personnes qu'il ne connaît même pas ?
Voici une fin digne des deux premiers volumes. Dans ce troisième tome, on frôle souvent le domaine du fantastique. Est-ce que la limite est parfois franchie ? On ne saurait le dire vraiment. On ne sait tout simplement pas. Et c'est là toute la maîtrise de Gaudin. En tous cas, je conseille à tout le monde de relire attentivement les deux premiers tomes avant de se jeter sur celui-ci. Sinon, le lecteur risque de perdre beaucoup de micro détails ou de réponses qui sont amenées enfin. Et puis, c'est le genre d'histoire qu'il faut absolument lire d'une traite, sans s'arrêter, même pour aller aux toilettes. Sinon, l'ambiance retombe tout de suite.
En tous cas, Gaudin et Gnoni ont réussit là une belle série d'épouvante comme on en voit peu dans la bande dessinée. Ajouté à cela qu'elle est de qualité et on a tout bon.
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