Nous sommes dans la ville de Bruxelles, à la fin du XIXe siècle. Deux jeunes enfants jouent sur une place. Un frère et une sur. Ils semblent très proches, malgré la pierre qu'elle vient de lancer au visage de son frère. Et ils courent tous deux dans les jupes de leur mère.
Vingt ans après. Dans la demeure de Benoît, le frère, un bruit réveille sa femme en sursaut. Seulement, elle aurait mieux fait de rester couchée ou d'insister pour réveiller son mari
Quelques jours après cet évènement, c'est Mélina, la sur, qui se trouve dans le train pour revenir à Bruxelles. Elle habite Londres, mais son frère lui a demandé de revenir. Seulement, c'est un frère emprisonné et une mère malade qu'elle va retrouver. Elle a l'impression que quelque chose essaye de tout faire pour que sa famille ne se relève pas.
Chose que Mélina n'est pas prête à accepter.
La couverture est sublime. Mais on sait souvent qu'il ne faut pas s'y fier. On arrive sur la première page, et c'est tout aussi sublime. Cela augure un bon moment de lecture par la suite. Et puis, on se laisse embarquer dans cette histoire qui mêle assassinat sur des motifs encore obscurs, affaires de famille et naissance d'une idylle. Ces trois parties de l'histoire, qui s'entremêlent parfaitement, sont servies par le dessin de Santander. Celui-ci est subtil, léché et les couleurs sont tout simplement parfaites pour renforcer ce type de dessin.
Même si le scénario utilise des ficelles déjà bien huilées, il n'en reste pas moins captivant et on espère que la belle arrivera à se sortir de ce sac d'embrouilles dans lequel elle semble s'être fourré. En tous cas, le tome 2 est d'ores et déjà très attendu.
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