Lorsqu'il était enfant, Thomas Devisse apprenait avec son oncle les règles de la vie. Comme " un Devisse ne recule jamais ". Pas forcément élevé à la dure, mais dans le but d'atteindre toujours une certaine perfection qui rendrait fiers sa mère et son oncle. Pourtant, il n'était qu'un enfant.
Aujourd'hui, Thomas est enfermé dans un asile. A Sainte-Anne. Et il a droit aux meilleurs traitements. L'électrochoc en faisant partie. Mais ceux-ci ne semblent pas à même de le sortir de son état végétatif. Mais bientôt, un nouvel arrivant va prendre en charge Thomas pour essayer sur lui une nouvelle méthode. Il se prénomme Sigmund.
Du côté du commissaire Nimber, un nouvel arrivant fait son apparition. Un moine du nom de Angus Mac Manaman. Le commissaire avait mandé lui-même l'aide de l'Eglise pensant que la Codex Angélique était plus de leur ressort que du sien. Et voilà que ce moine atypique pointe le bout de son nez.
Et le Croc'coeur dans tout ça ?
Le premier tome de Le codex angélique avait surpris son monde avec son scénario riche et son dessin prenant. Aujourd'hui, pas de doute, le tome 2 confirme cette impression et va même plus loin. Thomas, personnage central de la série, se retrouve dans un fauteuil roulant, incapable de communiquer avec le monde extérieur. Pourtant, ce n'est pas pour autant qu'il ne ressent plus rien. C'est osé. Mais l'intrigue ne mollit pas une seule seconde. Je dirai même qu'elle passe la deuxième vitesse et va un niveau au dessus. L'arrivée de Angus Mac Manaman ajoute à cette impression. Ce moine, qui affirme être l'auteur du Codex angélique, semble être beaucoup plus que ce qu'il veut bien dire.
Et le dessin est toujours aussi singulier et beau. Il suffit de regarder les pleines pages, comme celle de la page 16 pour se rendre compte de tout le talent de Mikaël Bourgouin.
Je ne peux donc qu'espérer que le tome 3 sera toujours aussi bon. Ou meilleur ?
