Dans les environs de la Havane, à Cuba, un certain Miguel roule espérant rapidement retrouver celui qu'il nomme son "beau Carlito". Malheureusement, ce dernier n'est pas là mais la belle Dalia rassure Miguel sur le fait que Carlito sera bientôt là. Une rencontre avec Basilio, une pipe et autres raffinements plus tard, voilà Carlito qui arrive et demande à allé chez Miguel.
De son côté, son Altesse Sérénissime Malko Linge est convoqué à Washington pour une nouvelle mission. Il doit se rendre à Cuba où des rumeurs de la mort du Lider Maximo doivent être vérifiées. Les États-Unis veulent en effet pouvoir intervenir rapidement pour mettre quelqu'un de leur connaissance à la tête du pays si jamais Fidel Castro n'est plus de ce monde.
Seulement, on s'en doute, tout le monde n'est pas enclin à voir les États-Unis se mêler de choses qui ne les regarde en aucune manière.
Une nouvelle pépé peu vêtue avec un gros flingue et une pose qui ne laisse aucune doute sur ses intentions, nous sommes bien arrivés dans le troisième tome de l'adaptation en bande dessinée des célèbres romans de Gérard de Villiers. L'intrigue politique est toujours bien menée, même si, encore une fois, trop rapide pour la somme d'informations et d'évènements qui surviennent. Par contre, les scènes de sexe sont de plus en plus nombreuses, il me semble, et ralentissent forcément la narration. Surtout qu'elles n'apportent pas grand-chose en soi. Ceux qui veulent du sexe torride ne seront pas satisfaits parce que cela ne va pas assez loin. Les autres trouveront que les scènes ne sont pas justifiées, même si elles collent parfaitement à l'univers de SAS. Il faudra peut-être faire le choix d'aller dans un sens ou dans l'autre pour le futur.
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