A la surprise générale, c'est le cardinal James Stuart qui est élu par le conclave des cardinaux pour devenir le nouveau pape. Dès le début de son pontificat, sous le nom de Jean XXIV, cet homme jeune (soixante-trois ans) et énergique prend à rebrousse-poil les plus conservateurs des cardinaux, et ne fait pas assez attention au fait que c'est à présent l'un d'entre eux qui se retrouve à la tête de Manus Caelum, l'organisation aussi secrète que tentaculaire.
Et les divergences idéologiques ne sont même pas le pire pour ses adversaires : le pape tient à faire examiner de près les comptes de la Banque du Vatican, dont les activités de blanchiment d'argent sale enrichissent certains monsignori peu scrupuleux. Heureusement, le pape décide, pour son premier voyage à l'étranger, de se rendre en Amérique du Sud, où, c'est bien connu, tout peut arriver.
Voilà un roman bien fait, dépourvu d'originalité, mais bien construit, écrit de façon efficace, et très dépaysant, qui permet de se distraire agréablement.
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