Victor Sackville et Anton sont à Rome pour envoyer leur ami John West en mission de soutien de décryptage de code chez les alliés français. Il s'agit de casser les nouvelles combinaisons des troupes du Kaiser, celui-ci préparant une nouvelle offensive. Mais le décrypteur clé se voit accuser soudain d'un crime passionnel. Ce que ne parvient pas à croire nos héros qui vont dès lors mener l'enquête. Bientôt ils seront convaincus de la présence d'espions et de l'innocence de leur ami. Mais il leur reste à en persuader les autorités, et pour cela résoudre l'affaire paraît indispensable. Ce n'est rien moins qu'une vieille connaissance qu'ils vont retrouver face à eux dans ce complot aux enjeux primordiaux.
Toujours dans cette atmosphère si policée d'espions gentlemen, François Rivière et Gabrielle Borile nous ont concocté une belle petite machination. On peut regretter la révélation qu'a Sackville lui permettant de mettre la main sur des feuilles de code supplémentaires : cela paraît tout de même trop artificiel. Mis à part ce détail, le récit est prenant et c'est un plaisir de contempler les décors qu'a dessiné Francis Carin, toujours très détaillés. Sans parler des physionomies de gentlemen de tous ces messieurs dames.
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