Ainsi le disciple est entré dans la grotte du Tengu et l'a combattu. Par là même, son bras est arraché et il reçoit de nombreuses blessures, notamment au visage. Alors le Ronin entre à son tour, nu, sous la colère du disciple qui s'enfuit en courant, tombant de la falaise... Mais le disciple a appris, et il peut maintenant voyager à travers l'espace et le temps comme il l'a vu faire du Ronin. Alors il arrive auprès de gendarmes qui lui somment d'arrêter le combat. Plus loin un samouraï grièvement blessé semble le reconnaître.
Au fur et à mesure que le récit avance, l'homme sans nom va essayer de reconstituer les pièces d'un puzzle. Un nouveau saut dans le temps va l'amener auprès d'un nouveau maître qui lui enseignera de nouvelles techniques à l'épée. Cependant l'époque n'est guère propice aux combats de samouraïs, en pleine deuxième guerre mondiale. Un méli-mélo qui fait un peu peur au scénariste de la série, le paradoxe temporel étant le danger à éviter. Pourtant ce deuxième volume répond bien aux interrogations du premier et réussit le tour de force de surprendre dans son dernier chapitre. Nikolavitch devra donc pour la suite nous surprendre à nouveau d'une façon différente...
Côté graphisme, Rosetto continue son style sobre mais précis. La couverture, elle, est plus détaillée et sombre comme l'esprit de cet euromanga. A noter quelques bons dessins dans la partie bonus, où plusieurs dessinateurs se sont amusés à croquer Tengu-Do. J'avoue avoir un léger faible pour l'humour de Sylvain Delzant. Les crayonnés des premières pages du tome trois aussi font regretter l'attente qu'il va nous falloir attendre pour découvrir cette suite. Enfin pas tant que ça pour les lecteurs du Shogun seinen, bien entendu.
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