Personne n'est blessé ? Quelle bonne nouvelle ! Pour la première fois, les quatre porteurs d'armes sacrées sont réunis pour combattre ensemble. Et c'est plutôt une bonne nouvelle parce que le Kenzoku qu'ils ont à trouver semble plutôt imposant. Et ce n'est certainement pas la brigade spéciale de la police qui les contredira, tous sapés comme notre GIGN et armés de MP5. Ils arrivent donc ensembles à la scierie de la montagne pour parler avec le directeur et l'employé qui pense avoir vu le monstre. En passant, une vieille dame accompagnée de sa petite-fille vocifère sur la destruction de l'autel de Yotsugamine, le gardien de la montagne. C'est sur la route du retour que le Kenzoku se met en route... une tête énorme poursuit le 4x4 conduit par le professeur Ezo. Ça va secouer !
Cette histoire, commencée déjà en fin de volume précédent, va prendre la majeure partie de celui-ci. Les forces spéciales de police comprendront dans ces pages que, bien qu'armés jusqu'aux dents, les armes humaines ne peuvent pas grand choses face aux puissances surnaturelles., au contraire les armes sacrées sont faites pour circonscrire les débordements. Sur fond de catastrophe écologique, en l'occurrence la surexploitation de la forêt, Otogi Matsuri présente la réaction en retour de la nature, telle que de nombreuses autres séries ont déjà pu utiliser dans leurs pages. Citons par exemple l'anime de Hayao Miyazaki, Princesse Mononoke, qui illustre parfaitement cet amour de la nature des Japonais, ou encore Shaman King pour certains épisodes de la famille Asakura.
Mais dans Otogi Matsuri les esprit sont rarement bienveillants, mis à part les petits Tanuki évidemment... alors le combat fait rage pour protéger les hommes malgré tout. Un épisode à l'exemple de ses précédents, sans faille. Mon seul petit regret, c'est qu'il n'y a pas d'avancée dans les recherches pour sauver Yôsuke. Cela ne tardera sans doute pas, après sept kenzokus rencontrés.
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