Les années se suivent et se ressemblent dans un sens pour Kenro. Comme dix ans auparavant, le voici à nouveau face à un gigantesque lycantrophe. Et là y'a pas à tergiverser, il faut fuir, loin, en emmenant la jolie sergent Abby avec lui. Fort heureusement elle ne craint pas grand chose, étant donné que la cible du monstre est Kenro lui-même. Malheureusement, il se fait toucher et la malédiction commence en lui. Grâce à l'aide d'un robot géant, Daniel arrive à empêcher le monstre de terminer son travail, et Abby emmène Kenro à la LCS pour le maintenir en état de stase et, espérons-le, le soigner.
Comme je le disais dans les chapitres prépubliés du Shogun Shônen, terminé le temps où Kenro était le plus grand, le plus beau, le plus fort. Ici le ton est donné tout de suite, et l'apparition d'Adrien Toussaint - et sa vraie nature - montre ô combien l'esprit de la série a évolué. Les intrigues se forment, les trahisons commencent à se dessiner. Il y a des morts aussi. Par contre l'humour est encore vraiment trop potache, en particulier renforcé par des caricatures aux dessins plus que simplistes. Certes, c'est l'habitude du genre, mais là c'est quand même un peu de trop. Revenons plutôt au scénario.
Une fois les protagonistes placés, l'on s'aperçoit que la place du sergent Abby est prépondérante au sein de la LCS. Au point que même le capitaine Brunoy parle moins qu'il ne le devrait. Au contraire, Valsaint cherche à connaître l'identité réelle de Kenro, ne laissant à sa secrétaire que des tâches un peu particulières. Quant à Kenro, ses amis lui sont bien utiles aujourd'hui. Un chapitre va nous dévoiler un peu de son passé, même si pour l'instant l'importance de celui-ci n'est pas dévoilée. Suite donc au prochain tome.
D'une manière plus générale, ce deuxième opus est meilleur que le premier. Par contre, on est encore loin des meilleurs du genre et je reste toujours sur ma faim.
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