Les soldats engagés par Jungo Asagiri fouillent le sous-sol de la ville à la recherche des trésors antiques technologiques qui y sont enfouis avant le retour de son gardien qui semble immortel. De son côté, Sunabo-Zu commence à comprendre ce qu'il en est et va combattre l'imposant maître des lieux alors que sa disciple s'occupe de la traîtresse. Les véritables intentions du vieux chasseur de trésor seront alors dévoilés par l'astucieux mercenaire du Kantô.
Comme d'habitude devrais-je dire, c'est par un bon coup de théâtre que s'achève l'histoire commencée dans le tome précédent. Sa suite n'est pas mal non plus, avec un Sunabo-Zu qui fait tout pour profiter un maximum de la situation sur sa rivale aux gros nénés. Plus tard, ce seront deux enfants et un homme particulièrement fort sinon naïf que rencontreront le terre-à-terre mercenaire et sa disciple. Peut-être une occasion pour lui de se refaire. Et comme dessert dans cet univers de désert, la frustration de la jeune Kosuna qui veut une arme plus puissante.
Sous le couvert d'un monde apocalyptique, l'auteur sème ici ou là des conseils, anfin d'être mieux armé à vivre sur notre propre planète. Là où la générosité est citée comme l'honneur de l'être humain, elle ne va pas s'aider soi-même. Tout du moins dans ce rude pays. Notons aussi dans cet épisode un début d'explication sur la façon dont le Kanto est devenu ce désert.
Avec cette grande force de faire des histoires séparées reliées par des transitions cohérentes, et des histoires qui ne tournent pas uniquement sur des proies à capturer, Desert Punk prouve encore le talent de son auteur Masatoshi Usune. Cynique, mais efficace.
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