Alors que les gardes révolutionnaires ont capturé Ajjer et l'emmènent à l'intérieur d'un zeppelin, Katiana essaye de la suivre de loin pour ne pas se faire repérer. Malheureusement pour elle, un garde lui tire dessus et l'abat. Sans plus de cérémonie, Ajjer est menée dans l'antre du vaisseau qui s'avère être un vaisseau-sorcière, un navire à moitié organique et qui dirige le vaisseau en compagnie de son capitaine. Mais ça, les révolutionnaires ne le savent pas encore et vont s'en apercevoir durant le voyage.
Seulement, transporter une guerrière Drack en fuite n'est pas une mince affaire et certainement pas de tout repos. Seulement, une fois dans les airs, il est difficile de faire machine arrière. Surtout que les révolutionnaires ne vont pas être les seuls à entrer dans la partie.
Le premier tome de Le cycle d'Ostruce m'avait bien plu, même si il est vrai qu'il faut s'accoutumer au dessin très direct et stylisé. Une fois cette barrière passée le monde steampunk que nous décrivent Pona et Dubois est captivant, même s'il ne nous a pas encore tout révélé. Ici, on retrouve les héroines mises à mal dès les premières planches. Tout l'intérêt du tome va être de savoir comment elles vont s'en sortir, même si l'on connaît maintenant les capacités fabuleuses d'Ajjer. Mais qu'en est-il quand on est confronté à quelqu'un d'aussi talentueux que soi ?
Le vaisseau-déesse m'a grandement fait penser au vivenef du cycle Les aventuriers de la mer de Robin Hobb. Le même comportement un peu gamin que peut avoir Vivacia ou encore le même attachement qu'y a son capitaine. Mais cela donne un personnage fort qui est au coeur de ce tome, si bien que l'intrigue autour de l'oeuf de l'Empereur passe presque au second plan.
En tous cas, même si la collection Portail est morte, il est bon de savoir que ses séries ne le sont pas.