En avril, les élèves japonais changent de classe. Voici nos triplés devenus les plus âgés du collège à présent. Il est plus que temps de travailler pour obtenir les places dans les meilleurs lycées. Anko étant destinée à réussir le concours d'entrée à Kadokawa, les deux frères sont donc sensés donner tout ce qu'ils ont pour réussir à la suivre. Mais cela s'avère difficile, surtout pour Kyohei qui se fait remarquer dès le premier jour avec ses cheveux rouges. Il fuit le lycée à temps pour éviter la tonte... Pendant ce temps, Shunpei émet l'hypothèse qu'ils ne sont pas de la même mère tous les trois.
Là encore l'humour paternel est à la base de nombreuses péripéties. Mais le gros de l'album est apporté par le personnage de Kiriko, et du passé trouble de Kyohei. L'histoire y gagne en intérêt, les personnages secondaires qui commencent à comprendre ce qui se passe étant souvent bien plus réfléchis que la famille Akai. On va donc plus loin aussi dans la recherche de ce qu'est vraiment l'amour, l'incompréhension...
Au final ce tome deux de Brothers s'avère bien plus intéressant que le premier opus, même si le domaine de l'inceste reste encore virtuel. A quand le passage aux choses sérieuses, Sho-U Tajima ? Une amourette ne suffit pas pour justifier un seinen dans cette collection bien faite de chez Glénat.
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