La jeune épouse de Brian Bishop, un homme d'affaires fortuné, vient d'être retrouvée morte, ligotée et habillée uniquement d'un masque à gaz dans le lit conjugal de leur demeure de Brighton. Ce soir-là, Bishop dînait avec un collaborateur à Londres, cependant, la police est presque certaine qu'il s'agit de son oeuvre. Le financier londonien est pourtant assuré d'avoir passé la soirée avec Bishop, tout comme Sophie, une jeune Anglaise qui se décrit comme sa maîtresse. Comment aurait-il donc pu faire pour se retrouver à plusieurs endroits aussi éloignés en même temps ?
C'est ce sur quoi le commissaire Roy Grace va devoir plancher en cette fin d'été suffocante sur les rivages de la Manche. Bishop ne va rien faire pour lui faciliter la tâche, ce dernier clame haut et fort son innocence, est réellement anéanti par l'annonce du décès de sa femme mais il possède un don pour disparaître malgré la surveillance policière, une protection que Sophie aurait appréciée à sa juste valeur...
Mort ou presque est le troisième roman de James avec le commissaire Grace en tant que personnage principal. Il a d'ailleurs reçu plusieurs prix en 2006 et 2007 pour la première aventure de Grace, Comme une tombe. Ce polar part d'une idée plutôt originale, il se déroule ensuite de manière assez conventionnelle. Le style d'écriture de l'auteur est simple, facile à lire. J'ai noté également la maquette de Panama, qui, tout en restant basique, est réellement bien faite et très agréable à la vue.
Voilà pour les points positifs, hormis ceux-ci, ce livre est le plus ennuyeux que j'aie lu depuis des années, sans doute depuis les deux ouvrages de Giono que j'ai dus lire pour le cours de français il y a cinq ans... Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce roman, les personnages ne me sont d'aucune sympathie, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux ni à leur histoire, alors comment se passionner pour un récit quand on se moque éperdument de ce qui peut arriver à ses protagonistes ?
Je relis depuis plusieurs mois des polars, j'ai adoré la plupart d'entre eux (Sans aucun remords de Clancy, Club Dumas de Pérez-Reverte ou encore plusieurs ouvrages dEllroy et de Sénécal) et il me semble, pourtant, que Mort ou presque a les éléments qu'il faut pour faire un bon roman policier mais, dans mon cas, rien du tout, rien ne prend, aucun suspense.
Je ne peux pas conclure sur « nul », d'autant que ce bouquin possède tout ce qu'il faut pour faire passer un bon moment au lecteur, malheureusement, je n'ai pas été ce lecteur, une déception donc.