Madara doit partir et suivre son destin. Ainsi l'a dit le grand-père Tatara mort pour lui. Quelques heures avant sa mort, Tatara a posé sur le jeune garçon des gimmicks d'une nature différente à d'habitude à l'occasion de ses quinze ans. Mais ils sont attaqués par un représentant de l'armée du Kongo. Grâce à sa force spirituelle et une étrange épée, Madara parvient à maîtriser ses nouveaux membres comme des armes.
Glénat édite ici la troisième édition de Madara, manga shônen basé sur un monde médiéval fantastique datant déjà de 1989. D'ailleurs, les graphismes s'en ressentent, un peu old school (tout comme le début de Bastard!! dont il est contemporain) avec des coiffures fort chevelues. Quant au scénario, il n'est pas sans nous rappeler un certain Dororo du célèbre Dieu des mangas, j'ai nommé Osamu Tezuka. Tout comme son personnage principal, Madara a perdu ses membres naturels et ne pourra les retrouver que s'il tue les huit généraux de l'armée de Kongo, dirigée par l'empereur Miroku. Troublante coïncidence n'est-ce pas ? Néanmoins, l'auteur ajoute une limitation de ses pouvoirs (sinon ça serait grandement exagéré comme différence de force).
Le côté fantasy est complété avec une épée sacrée, une magie des soutras ou encore des créatures typiques du bestiaire imaginaire (mais qui est donc le lapin blanc ?).
Au final ce premier tome s'en sort plutôt bien, avec son flashback et sa deuxième partie contenant un peu de tactique de la part des principaux ennemis. Une série donc intéressante bien qu'ancienne, mais qui peut intéresser les amateurs de fantasy à la sauce shônen.
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