Alors qu'ils faisaient voile vers Cantorbéry, soeur Fidelma et frère Eadulf, ce dernier blessé lors d'une tempête, font escale en Dyfed, dont le souverain demande à la célèbre enquêtrice de chercher à savoir ce que sont devenus les moines de l'abbaye de Llanpadern, tous disparus sans signe de violence.
Fidelma et Eadulf voyagent avec frère Meurig, qui fait le même métier que soeur Fidelma, et qui est appelé à ce titre comme juge dans l'affaire du meurtre d'une jeune fille dans une localité voisine de Llanpadern.
Cette énigme, qui a un air plaisant de Marie-Céleste, est fort agréable à lire, car les personnages en sont bien campés et, d'un rebondissement à l'autre, le lecteur ne s'ennuie pas un instant. Par ailleurs, la préface de l'auteur, très bienvenue, donne des informations sur le système culturel, politique et religieux de cette époque, permettant d'ajouter à l'agrément pur de la lecture.