" Une intrigue qui commence là où se termine la terre : des personnages écorchés vifs, une nature omniprésente et hostile " Christine Ferniot (Lire, avril 2008).
Suite au décès de son compagnon, une ornithologue s'installe à la Hague, pour aller au bout de son impossible deuil. On l'appelle " la Griffue ", du nom de la maison qu'elle occupe, griffée par le vent, la mer et les arbres morts, tout au bout du monde. A côtoyer la poignée d'hommes et de femmes qui vivent sur cette terre âpre, elle se rend vite compte qu'elle n'est pas la seule à se débattre dans son désespoir
Il y a Raphaël, sculpteur, qui frôle l'abîme dans chacune de ses oeuvresIl y a Max, fou d'amour pour l'inaccessible MorganeIl y a la vieille Nan, qui brode des linceuls pour les personnes que la mer lui a enlevées, et qui guette à chaque tempête le retour de sa famille perdueIl y a Lili, qui hait son père pour de mystérieuses raisons
Et puis surtout, il y a Lambert Elle le rencontre alors qu'elle assiste à la première tempête depuis son arrivée. Il est venu vendre la maison de sa famille, morte en mer alors qu'il était encore enfant. Et l'intrigue s'installe : qu'est-ce qui a bien pu le pousser à rompre avec le passé, tant d'années après le drame ?
Entre optimisme et désespoir, ce livre nous emporte et nous recrache, au rythme du ressac. Un immense coup de coeur, peut-être le plus beau livre que j'ai eu l'occasion de lire cette année.
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