Van Rhinelander a été mis sous les verrous. Même si son bras long risque de le sortir de cette situation rapidement, il lui faut quand même un certain temps pour graisser les bonnes pattes. En attendant, c'est Snek qui a pris en main les rennes de l'affaire de Van, et il dirige tout le monde avec une fermeté sans équivoque. Il sait qu'une taupe se trouve au sein de l'organisation, et il a bien l'intention de découvrir qui elle est. De plus, les fédéraux ont un témoin à charges contre Van Rhinelander. Il fut donc s'en occuper.
La planque va être prise d'assaut par Ethan et les hommes qui travaillent avec lui pour Van. Et c'est le carnage. Les fédéraux sont tués un par un et Snek va même jusqu'à demander à Ethan d'achever Prinston, son patron au sein du bureau fédéral. Prinston sentant l'hésitation d'Ethan, va lui fournir une bonne raison de tirer et de ne pas compromettre sa couverture auprès des autres malfrats.
Mais voyons comment on en est arrivé jusqu'ici
Depuis maintenant quatre tomes, Ethan Ringler vit sa double vie sous nos yeux. À chaque tome, on se laisse à dire que son enquête sur ses origines est vraiment passée en second plan par rapport à son rôle au sein des agents fédéraux. Pourtant, avec celui-ci, on se dit que tout était logique, qu'il fallait passer par cette non-enquête pour arriver à la conclusion actuelle, qui va ouvrir une nouvelle porte pour la série, qui risque donc de regagner un rien en dynamisme.
En tout cas, malgré parfois une certaine langueur dans l'avancée des choses, on ne peut nier que les personnages qui forment cette fresque sont tous des " gueules " avec lesquelles il faut compter. Même si Ethan peut paraître le moins sûr, il reste le personnage autour duquel tout se développe, tout se tisse, avec sa permission ou non. En tous cas, la fin augure d'une suite qui risque de changer radicalement. À suivre