L'île de Pandala semble un havre de paix. En tout cas, le jeune pandawa qui admire le paysage, hume l'air et y prend plaisir semble le penser. Cependant, il est dérangé par une fumée noire qui provient de chez lui. Malgré quelques inconvénients, il se précipite vers son village. Et là, il découvre que tout a été brûlé. Et, parmi les décombres, le corps de son père, grand, robuste, mais mort. Il tient dans la main une moitié de médaillon. Ce sera le point de départ pour rechercher ceux qui ont fait ça à tous ceux que Pandhravan connaissait.
Il va devoir apprendre. Souvent dans la douleur, mais toujours pour atteindre son objectif. Apprendre à se tempérer, mais aussi apprendre à se battre. Et c'est un vieux maître à barbe blanche, Pandawasha, et qui voyage sur un tonneau roulant, qui va lui apprendre ce qu'est la pandawushu. Mais le jeune Pandhravan est persévérant, et ses efforts vont payer.
La première chose qui marque dans cette bande dessinée, c'est son manque de texte. Pas de voix off, pas de phylactère. Pas une seule parole, à part des titres aux différents chapitres. Mais, finalement, cela passe bien. Le dessin de Bertrand Hottin est suffisamment clair et lisible pour que les paroles ne soient pas nécessaires. Du moins, pas tout le temps. Parce qu'il faut bien avouer que, de temps en temps, quelques mots auraient été les bienvenus, pour nous éclairer un peu.
Une autre chose que certains auront pu remarquer, c'est le fait qu'un jeune panda apprenne les arts martiaux. Ça ne vous rappelle rien ? Et pourtant, le premier tome de Pandala est sorti en 2007, bien avant la sortie sur les écrans de Kung Fu Panda. Je vous rassure, l'histoire est toute autre et le graphisme complètement différent. Du coup, vous n'aurez de toutes manières aucune impression de redite.
En tous cas, il est vrai que le dessin de Hottin est un ravissement pour les yeux. Vous verrez que ses décors sont à regarder sans cesse pour y déceler tous les détails. Et les personnages qu'il greffe dessus, malgré leur apparente simplicité, sont tout aussi forts de par les expressions.
En somme, ce premier tome de Pandala vaut vraiment le coup et mérite qu'on s'y arrête et qu'on le dévore et le dévore encore.
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