Après avoir joué un rôle prépondérant dans le conclave qui a vu l'élection papale de Borgia, on retrouve Luca Marini sur les bancs de la fac. L'étudiant se méfie de tout, car il ne veut pas se retrouver une nouvelle fois au coeur des évènements historiques qui ont façonné la ville de Rome telle que nous la connaissons aujourd'hui. Mais les fils de la Louve sont remarquablement bien organisés, et c'est à l'époque Napoléonienne que Luca se voit propulsé.
Napoléon a chassé le pape de Rome. Mais il n'est pas du tout populaire dans la capitale italienne. On refuse même de participer aux réjouissances populaires fêtant la venue au monde de son fils, Napoléon II, surnommé, de manière un peu provocante, le roi de Rome. Luca est jeté en prison dès son arrivée à Rome, et rencontre un personnage haut en couleurs et aux réactions imprévisibles.
En haut lieu, il est décidé de faire libérer les prisonniers, et d'envoyer une délégation romaine à Rome afin de féliciter Napoléon de sa paternité. Luca fera partie de cette délégation : des traîtres en font partie, et ont pour cible le nouveau-né. Laction sera au rendez-vous avant le retour dans notre bon présent...
Ce quatrième tome de Les fils de la Louve est toujours agrémenté des dessins finement détaillés de Fernando Pasarin. De ce côté-là, rien n'est à envier aux tomes précédents. Côté ambiance, Rome est assez anecdotique dans ce tome, puisqu'une bonne partie de l'action se déroule à Paris. On y trouve un Napoléon fort réussi, et fort reconnaissable. Les auteurs nous font part de l'enlèvement de l'aiglon dès son plus jeune âge Certes, le bébé échappera à une mort certaine, mais il n'échappera pas historiquement à une mort jeune, à l'âge de vingt et un ans...
Un tome agréable à parcourir, mais sans grande profondeur cependant : je l'ai trouvé un ton en dessous de son prédécesseur malgré tout. La bataille entre les adorateurs de Rémulus et les fans de Romus trouvera son terme au prochain tome : je demande à voir ce que cela donnera.
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