L'agent secret européen, dont le lecteur ignorera toujours le nom, a retrouvé l'ambassadeur martien : il avait tout simplement fugué, trouvant plus drôle de passer quarante huit heures au lit avec six filles et des pétards que de jouer un rôle socio-politique important. Toutefois, le kidnapping du L.G.M. reste à l'ordre du jour de la puissance montante (l'URSS) comme de la descendante (les U$A)... sans parler des puissances quantiques cachées derrière elles, en ces temps uchroniques de guerre froide tiédissante.
Délirant, bien sûr, mais aussi fondé sur une solide culture littéraire (dans le domaine SF en particulier), et musicale (tendance rock), pour ne rien dire d'un talent d'écrivain que bien des auteurs lui envieraient, ce roman de Roland Wagner est un régal !
Avec quelque chose d'un Brown qui aurait lu Bradbury, pour la description des Martiens, et d'un Guieu pour les autres, sans oublier une pincée de roman d'espionnage "classique", l'histoire tient debout, avec des épisodes et des personnages désopilants, et un "grand méchant" comme on n'en fait plus guère.
En somme, un grand moment de plaisir que cette lecture, qu'on la prenne au premier degré (en ces temps d'élections américaines...) ou au Nième, ou n'importe où entre les deux...
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