Ayumu Shiiba est en dernière année de collège, et qui dit dernière année dit examens pour entrer dans le meilleur lycée possible. Ainsi le décide le système éducatif japonais. Et comme son amie, Shinozuka est une grosse tête, meilleure de sa classe, Ayumu a intérêt à travailler jour et nuit pour la rattraper, et ce même avec son aide.
Voilà la nuit, et avec elle la fatigue. Shino lui a dit qu'en se piquant avec un compas, elle arrivait à rester éveillée. Pas convaincue, Ayumu essaye. Étrangement ça marche. Encore plus étrangement, Ayamu remonte dans le classement, alors que son amie baisse petit à petit. Et le jour d'examen arrive. Les résultats tombent.
D'habitude, quand on parle de shojo, on s'attend à des histoires de filles qui aiment des garçons, et qui se passent plutôt mal, mais avec grand espoir que ça s'améliore. Avec Life, ne cherchez pas cela. C'est un pur moment de déprime, limite descente aux enfers. Tout ce qui arrive de bien tel la loi de Murphy tournera très vite mal. Et c'est fort... très fort. On se fait mal à lire ce qui fait mal à Ayumu, dont elle-même. Elle est son premier bourreau.
Le plus déroutant, c'est qu'à lire le petit mot de Keiko Suenobu, on la voit plutôt joyeuse. Nul doute qu'elle considère ce premier manga publié comme très important pour faire passer un message. Et avouons-le, pour une fois qu'on a affaire à un manga pour fille qui ne soit pas bisounours, et bien c'est bon à prendre. Très bon. Essayez-le !
