Baptiste Saint-Sauveur ne peut plus se contenter d'être un coureur de nuit anonyme, et décide de découvrir l'identité de ses véritables parents. Pour cela, il kidnappe l'affreux cabot de la fonctionnaire retraitée qui refuse de lui communiquer cette information. C'est avec ce chien, rebaptisé Buridan, qu'il part en quête des tableaux de primitifs flamands, avec le "Wildenstein" que lui a indiqué Foch.
L'intrigue de ce roman n'a rien de bien surprenant, non plus que les personnages, et le sexisme de l'auteur fait grincer des dents, mais l'idée du chien est une bonne source de scènes cocasses. Par ailleurs, la découverte de la vie et des moeurs des "fouans" et du métier de "fouaneur" est une mine originale, et très intéressante pour le lecteur. Enfin, comme pour tous ces romans "régionalistes", le véritable régal pour les amateurs est dans l'évocation des façons de vivre et de parler des habitants, en l'occurrence ceux du Nord de la France.
