Kuromaru et Benimaru sont face à face, et pourtant ce dernier ignore que celui qu'il tient en joue est sa véritable cible. En effet, suite à l'écrasement de la navette spatiale, Kuromaru a perdu son véritable corps et donc son pouvoir de démon qui y est lié, et ce tant que son esprit n'est pas rassasié d'âme humaine. Du coup Benimaru ne repère pas l'esprit de son ennemi dans ce corps de colonel de l'armée des États-Unis d'Amérique, et il tombe dans le piège que lui tend son adversaire : une cave pleine de pétrole où se trouve un enfant encore vivant.
Au vue de la couverture, je m'étais attendu à un manga où seule la violence règnerait, et comme l'aiment les Japonais à l'exemple du manga Abara. Pourtant tel n'est pas le cas. Dans Eater, Masatoshi Usune (déjà auteur du très spécial Desert Punk), décrit une race extraterrestre qui survit en puisant les âmes humaines. De même, ils ne peuvent se reproduire qu'avec des humaines. C'est en grandissant que la progéniture comprend de quelle nature elle est, et rejoint les forces de leur véritable peuple. Malgré tout, chez Benimaru ça ne s'est pas passé comme cela, parce que sa mère était Médium, et a su empêcher cette transformation finale et la perte de sa partie humaine.
Dans ce combat, on retrouvera des parasites qui vont prendre le contrôle des Marines, et Aoko, une madium qui a compris qui était réellement Benimaru, mais qui a vu son propre pouvoir évoluer suite à cette rencontre. C'est d'ailleurs un des thèmes de ce deuxième volume.
Sinon, la lecture de cette série est intéressante, mais sans vrai plus - à part pour les amateurs des mangas de monstres contre les humains. Il n'empêche que je lirai la suite afin de voir l'évolution des deux personnages principaux.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
