RJ est assis aux côtés de Clyde Barrow. Un noir à côté d'un blanc, à l'avant d'une voiture, c'est tout bonnement impensable. D'ailleurs RJ le vit comme un cauchemar. Et voilà que Clyde arrête le véhicule à côté d'un pavillon. Le propriétaire accepte de faire venir RJ, en échange de sa musique. Pendant que RJ occupe la galerie pour la fête, Clyde lui part visiter l'étage de la maison en quête de trésors à voler. La suite ne se passe pas forcément bien.
Déjà parce que l'on demande à RJ de jouer de la Country, ce qu'il n'a jamais fait. Et chose incroyable il y arrive ! Mais une conséquence étrange en découle. Le père alors remonte parler à John ainsi que s'est fait appeler Barrow, et il découvre que deux personnes profitaient de la fête pour s'amuser entre eux... je vous laisse deviner de quel jeu je parle.
Après un premier épisode putôt mystique et bluesy, on se retrouve avec un second portant une pointe de fantastique, dont on aurait sans doute pu se passer, mais surtout avec une véritable critique de la société américaine de l'époque, tout à fait d'actualité avec l'élection de Barack Obama aux États-Unis d'Amérique. Prohibition, ségrégation, lynchage, tout y passe. Le clin d'oeil Bonnie & Clyde était-il réellement utile je n'en sais rien, mais au moins Akira Hiramoto en profite pour avoir un personnage aux murs plus libres que la plupart de ses concitoyens de l'époque.
Donc bilan assez mitigé pour cette deuxième partie. Espérons que la suite nous fasse retrouver le blues que l'on souhaite approcher, apprécier et écouter... même sur le papier.
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