Alors que Monju joue au baseball avec Mana, il découvre une sorte d'énorme peluche jaune, avec la cape toute déchirée. Quelle surprise pour lui de le voir se lever et parler avec lui. Car cette chose n'est autre qu'un robot, le premier prototype fait avant même Monju, People. D'entrée de jeu, sa présence provoque une peur énorme en Kamiya, alors que Yamagishi ne le considère pas différemment de Monju. C'est que People est recherché par la police, c'est à dire les supérieurs de Kamiya, car il s'est enfui de la préfecture voilà des années, juste avant qu'on le mette au rebuts. Très vite, Monju se prend d'amitié pour ce grand frère qui lui parle de choses que lui-même ignore.
Alors que ce thème a commencé à être abordé dans la fin du premier volume, étonnamment dans celui-ci il est un peu court. Trop peut-être pour qu'on en comprenne l'importance dans la suite de l'album, et la transformation petit à petit du robot policier en quelque chose de plus... humain. Au delà de l'histoire de People, la vie suit son cours. Monju voudra jouer les marieurs, ou se mettra en quatre pour sauver un garçon féru d'ordinateur mais qui en oublie la vraie vie, ou encore cet autre qui un jour a reçu une leçon d'une vieille commerçante.
Donc une deuxième tome de Monju dans la lignée du premier. Humaniste. Mais pour la suite, l'histoire de fond va prendre plus d'importance, avec l'apparition des personnages plus hauts placés, et qui semblent avoir des idées bien arrêtées sur les robots policiers. A suivre donc.
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