A la Maison Haute, le père, Armand, est maître chez lui, et ni sa femme ni ses fils ne peuvent trouver à redire à ses décisions. Il peut, par exemple, mettre Maria la servante dans son lit, lui faire une petite fille, et élever l'enfant aux yeux de tous.
Quand la seconde guerre mondiale survient, il considère de son devoir d'abriter et cacher des gens en danger, et notamment une toute jeune femme, Clara, pianiste juive polonaise, que lui a amenée son fils cadet, Gustave.
Même si l'histoire et les personnages ne sont pas très originaux, ce roman de paysages et d'atmosphère est fort plaisant à lire. On y apprécie particulièrement la description fine de la façon dont l'étrangère semble apporter le monde entier dans ce coin reculé de campagne. Et bien sûr, comme toujours avec les ouvrages de cette collection, on y retrouve ou on y découvre un terroir et ses traditions.
