Ibby est une petite fille calme et agréable qui a des parents qui veulent se retrouver. Pour cela, ils décident d'emmener Ibby chez sa tante Carole, elle-même maman de deux garçons turbulents ; Alex et Francis. Ibby craint de s'ennuyer avec ces garçons et toutes leurs bêtises, d'autant que ces derniers ont réussi à mettre la main sur une boîte de magie renfermant des tas de tours, et ayant appartenu à leur oncle magicien, un certain Godfrey, mystérieusement disparu voilà cinq ans.
Et tout de suite, la peur de s'ennuyer s'envole : à l'insu de leur mère, les deux garçons font des tours de magie chacun leur tour : tantôt l'un disparaît, tantôt l'autre devient minuscule et tient dans une boîte de biscuits, comme un minipouss, pour ceux qui connaissent... Les effets sont réels, certes, mais toujours réversibles...
Il est même possible de devenir adulte d'un coup, histoire de faire tout ce que l'on veut : séduisant, non ? Oui, mais pour redevenir normal, les adolescents doivent devenir très vieux, puis bébés... Cela reste réversible, comme je le disais plus haut, oui, jusqu'à ce que les enfants se mettent à essayer le dernier tour de magie, la Disparition...
Une histoire avec des enfants et pour les enfants : quoi de mieux comme lecture pour vos chères têtes blondes ? D'autant qu'ici, on a une histoire à la fois drôle, bien écrite, au rythme soutenu, et joliment illustrée par Peter Bailey. De quoi satisfaire les envies de magie de bien des enfants, et leur ouvrir l'esprit sur tout ce que l'on peut faire quand on est grand : un rêve inaccessible, non ?
Un joli roman jeunesse donc, agréable à souhait, même pour les parents !
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