Ava a réussi à s'infiltrer entre les murs de la secte Obédia, mais sa mission est loin d'être terminée. En tant que débutante, elle est étroitement surveillée par ceux qu'on appelle des passerelles, c'est-à-dire des personnes chargées de faire le lien entre les petits nouveaux et les gens de la communauté. Ava a apporté un téléphone portable, mais ce dernier est vite découvert par les garde-chiourmes locaux. De plus, il est bien difficile de mettre la main sur Mélanie, l'héritière, qui ne fait plus partie des débutantes...
Ava ne se doute pas qu'elle est ainsi étroitement surveillée, mais des remous extérieurs causés par le décès d'un gendarme lui permettent d'entrer enfin en contact avec Mélanie. La jeune femme est tout de même l'héritière de 400 millions de dollars, et heureusement pour Ava, elle ne croit pas non plus à tout le boniment d'Obadia, destiné à endormir les moutons.
Mais à l'extérieur de la secte, les difficultés s'accélèrent : la firme américaine fondée par le père inconnu de Mélanie a mandaté des hommes pour surveiller les alentours de la secte : leur mission est de mettre une balle dans la tête de Mélanie dès qu'elle sortira, afin que l'argent ne quitte pas la société pétrolière...
Ce second tome, paru en même temps que le premier, tient une grande partie de ses promesses. On retrouve le graphisme décrit dans la chronique du tome 1, à savoir un excellent travail de ce côté. Le scénario s'accélère par rapport au premier tome, en combinant habilement les transitions entre les scènes à l'intérieur de la secte et les évènements extérieurs.
Pour autant, l'effet de l'arrivée à temps est tout de même très employé ici : on ne compte plus les gentils qui arrivent juste à temps pour mettre à mal les membres de la secte. Ainsi, il aurait été tout de même appréciable que cela se termine un peu moins bien que ce happy end où les dommages collatéraux sont quasiment inexistants...
Il n'en reste pas moins que ce diptyque est une lecture agréable, pleine de suspense et de rebondissements, agrémenté par des demoiselles pour le moins charmantes : de quoi passer un bien bon moment donc.
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