Les Chroniques de l'Imaginaire

Les chroniques de Spawn (Les chroniques de Spawn - 21) - Collectif

Cyan, la fille de Wanda, possède une don. Mais, en ce moment, elle s'en passerait bien. Elle voit tout le temps sa mère recouverte de sang. Du sang qui coule de sous sa jupe, du sang qui inonde le sol de la cuisine, du sang qui envahit chaque parcelle du corps de sa mère. Mais comment expliquer le mal-être dans lequel elle se trouve alors que ses parents ne sont pas au courant des pouvoirs qu'elle possède. Et comment réagir quand elle sait que l'Homme triste est en danger et qu'il va, de fait, mettre en danger la famille de Cyan ? Comment une petite fille peut-elle faire face à ce genre de situation ? En prenant les choses en main et en faisant ce qui est juste. Même si cela doit faire mal.

Après le passé de Dromo, c'est à celui de Neva que l'on pas s'intéresser dans le nouvel épisode de Spawn Godslayer. Il est loin le temps où Bairn éclatait les dieux. On est plus dans des introspections et des épisodes plus mous depuis au moins le dernier numéro. C'est dommage. C'est toujours intéressant de découvrir ces épisodes, mais ce serait bien de le faire au milieu d'un peu d'action. Surtout que la série n'est pas si longue que ça. Pourquoi la polluer avec des récits annexes qui n'apportent finalement pas grand-chose ? C'est un peu dommage, même si, visuellement, c'est toujours aussi bien réussit. Mais c'est vrai qu'on regrette les batailles avec les dieux et surtout la folie destructrice de Bairn.

Ce n'est pas un mauvais numéro que ce numéro 21. Seulement, à rencontrer des transitions dans toutes les séries qu'il présente, cela en fait lui aussi un numéro de transition, donc plus mou, moins attractif. Espérons que la suite saura se mettre en place rapidement. Notamment avec la reprise de la série mère par Todd en personne. Personnellement, j'aimais bien la nouvelle équipe, mais il semble que les grandes huiles, ou le public, moins. On a donc une nouvelle fois une ellipse pour justifier le changement et ce qu'il va se passer par la suite. À suivre donc.