Le voyage de classe, qui devait s'avérer être un bon moment, a tourné au cauchemar à cause de la jalousie des filles. Suite à la protection de Hatori, Manami et les autres ont ordonné à Ayumu de ne plus lui parler. Mais elle, elle n'a pas envie de suivre ces directives débiles. Sans compter que Katsumi maintient la pression sur elle, la menaçant de la faire chanter si elle ne se comporte pas comme il le souhaite, c'est à dire en une bonne esclave sexuelle. Ayumu voit ses rêves de changements partir en éclat et fonce dehors pleurer un bon coup. C'est là, au bord d'un lac, qu'elle aperçoit nager Hatori. Celle-ci l'invite à la rejoindre, et finira par y parvenir après l'appréhension pour Ayumu de montrer ses cicatrices.
Dans le deuxième opus, on avait vu la descente aux enfers de la jeune fille. Ici, les événements vont en découler, mais sous l'influence positive d'Hatori, Ayumu va tenter de reprendre en main son destin. Déjà par un geste fort symbolique (que je ne dévoilerai pas ici), mais aussi par des paroles et des actes. Pour l'optimiste que je suis, c'est donc une bouffée de chaleur et une panoplie de "bien fait, il l'a bien mérité". Cependant je pense que le scénario n'est pas si simpliste, et qu'il faudra s'attendre à des revirements de situation dans le prochain volume. En passant, la série trouve déjà sa fin au Japon (cependant avec un très honnête 20 ou 21 volumes).
Bref je ne suis toujours pas déçu par ce shôjo à l'opposé des autres tant il est dur et nous remet dans la vie. Pas la romancée, la vraie. Avec toutes ses difficultés. Heureusement que ça ne peut pas être considéré de la même façon que de regarder une télé-réalité... La preuve, ici il y a un scénario !