Kairi continue de voir M. Fukukawa, même si tout reste dans les limites du convenable. Ainsi la jeune fille ne boit pas, et refuse de se faire raccompagner. Mais durant tout le rendez-vous, elle pense à son compagnon, Shin. Rentrée, elle cherche à montrer à Shin qu'elle est une femme et qu'il doit la voir comme telle. De son côté, Sakura se fâche une nouvelle fois avec ses parents. Quant à Kenji, il rentre tard. Shin décide de voir son père, mais il apprend une terrible nouvelle qu'il faut cacher à Kenji.
Quand des adolescents doivent assumer des devoirs d'adultes, c'est qu'ils ont subis des épreuves terribles dans leurs vies. Avec ce troisième volume se termine aussi le premier cycle de cette série sentimentales, dans tous les sens du terme. Le lecteur est en effet transbahuté entre rires et larmes, au gré de l'histoire conçue par Audrey Diallo.
En bonus, quelques pages bien documentées sur la société japonaise, avec pour cette fois la différence entre les Geishas et les véritables prostituées, les Yuujos. Puis la scénariste raconte son voyage au Japon, et toutes les habitudes si différentes qu'il existe entre notre société occidentale, et ce qu'est devenu l'empire du Japon après sa modernisation.
Comme je le disais lors de la prépublication dans les magazines Shogun (dont la publication est maintenant annulée, dommage), Kairi est une série d'inspiration shôjo intéressante, bien dessinée, et efficace sur ce qui est des personnages. Espérons donc que la deuxième partie, à venir, continuera dans cette bonne voie.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
