Yamato Ariake n'en revient pas. Tout son idéal est là, un homme beau, grand, fort, viril... un vrai modèle ! Être sauvé ainsi par Asuka, c'est la classe. Même si ce dernier, toujours accompagné de Tachibana, est fort différent de ce que le jeune garçon semble croire. Il ignore en effet la vraie nature de son idole, un pur "Otomen". Et il ne faut en aucun cas le révéler ! Sauf qu'avec un pot de colle comme Ariake, ça va être plutôt coton.
Je dois avouer qu'au prime abord, l'idée de lire Otomen ne m'enchantait pas du tout. A la lecture du thème, ce n'était pas du tout dans mes habitudes de lecture. Et pourtant, j'ai vraiment beaucoup ri tant le scénario est bien ficelé, et ma foi le découpage shôjo pas trop contraignant pour une fois. Du coup, hop on tord le cou aux idées reçues, et voici mon avis : Otomen, c'est vraiment bien travaillé. Autant sur le dessin que sur les thèmes abordés.
Ici, Aya Kanno parle aussi bien de la position d'Asuka entre ce qu'il est, comme son père l'a été avant lui, et le désir de sa mère d'en faire un homme viril. D'autres sujets comme son amour pour Miyakozuka, à qui il fait découvrir ce que veut dire Noël (fête qui a un sens très différent au Japon que dans nos contrées d'éducation chrétienne). L'humour n'est pas exempt, avec le personnage de Tachibana qui n'est pas à court de facéties, qui vont parfois même à ses dépends.
Donc une série que je recommande à tous ceux qui ont l'esprit ouvert.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
