Huang Xin comprend à présent l'ampleur du piège tendu par Hua Rong. Tous ses hommes sont décimés. Dans sa défaite, il accepte de trinquer avec l'ennemi pour honorer sa vaillance, même s'il refuse de les rejoindre. Or à son départ le lendemain, Song Jiang préconise de le suivre. Heureusement, car les portes de la ville sont closes et une pluie de flèches attend son défenseur médusé. L'honneur du vaincu aux vainqueurs n'a pas plu aux dirigeants qui le déclarent à son tour hors la loi. Sa famille a été décapitée avant même son retour.
Bien sûr la conséquence est l'augmentation du nombre de résistants aux monts Liang. Dans ce troisième tome, assez proche du deuxième d'ailleurs, de nouveaux personnages feront leurs apparitions. Toutes désireuses de faire le bien pour leurs proches, elles seront victimes de politiciens corrompus. La plus longue histoire est celle de Song Jiang qui, pour ne pas déshonorer son père, accepte de se laisser emprisonner. Au début tout se passe pour le mieux, chacun étant aux petits soins pour celui qui leur a tant donné. Mais un poème changea la donne.
Ce qu'il y a de bien avec ces adaptations des grands récits chinois, c'est qu'on a toujours des tas de choses à y voir ou à y lire. Très riches d'informations, et de personnages, les actions pour l'instant un peu répétitives de Au bord de l'eau font qu'il est parfois nécessaire de relire des passages pour bien se remémorer les faits. Tout ceci reste très agréable, tout à fait digne d'un des maîtres mangaka qu'était Mitsuteru Yokoyama. Dans le prochain volume, nous découvrirons le devenir d'un certain Boeuf-de-Fer, téméraire autant qu'impétueux, qui lors de son voyage pour aller sauver sa mère tombe sur des escrocs qui lui attireront encore plus d'ennuis.
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