Le jeune Toby, au nom de M. MacDonald doit compter le nombre de doigts d'R.J. La tension est à son comble. Est-ce la parole du Sherrif, emprisonné pour avoir consommé de l'alcool, ou celle de ses geôliers qui sera confirmée ? Toby est incapable de parler par crainte, tant il pense qu'une main noire est sur lui. Alors malgré la présence de dix doigts, cinq seulement furent annoncés au grand dam de l'ex-représentant de la loi. Cela n'innocentera pas R.J. pour autant, le lynchage est pour bientôt.
Et pendant ce temps là, R.J. va côtoyer à nouveau son démon qui lui donnera un bien drôle de conseil. Quant à Clyde Barrow, celui-ci va découvrir la demeure de M. MacDonald et ses étranges manigances.
Ce troisième tome est encore plus glauque que le deuxième, et ce n'est pas peu dire. L'ambiance est électrique, la mort omniprésente. Où est l'espoir ? C'est peut-être ce que je reproche à la série pour obtenir ce fameux blues qu'il nous manque dans cet album. En effet, R.J. n'a rien, comme le confirme le titre de Robert Johnson, If I had possession over judgement day.
J'espère quand même que le dénouement de cette partie de l'histoire se fera dans le prochain volume, histoire de faire avancer l'histoire. Parce que là, je reste sur ma faim.
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