A la mort de sa mère, alors qu'elle a à peine quatorze ans, Nagisa Haruna va devoir vivre avec son beau-père qu'elle ne connait pour ainsi dire pas, puisqu'il n'était marié à sa mère que depuis une semaine. Et le pire, c'est que Ryûnosuke Okuda est un marginal. Photographe assez fantasque, il passe son temps à fumer, sortir avec des copines et porte toujours des lunettes noires pour masquer son regard. Nagisa ne le supporte pas.
Pourtant elle devra le connaître petit à petit. Car ce n'est pas un mauvais bougre, malgré son originalité. Et à force de se chercher elle-même, Nagisa finira par comprendre qu'elle ne peut rester toute seule devant sa peine.
C'est ici un court manga, en à peine deux volumes, fort et émouvant, mais aussi drôle que voilà. Certains l'auraient qualifié "ce que la suite de City Hunter, Angel Hearth, aurait dû être". En partie peut être, mais sans entrer dans le shojo pour autant comme ici dans Baby Pop. Pour nous, occidentaux, Ryû ne paraît pas si extraordinaire, mais il ne faut pas sortir du contexte japonais où les codes ont tant d'importance.
Ce premier album est une belle réussite et une excellente surprise que je conseille a tout amateur de shojo plus adultes. Rien de très étonnant pour celle qui écrira par la suite l'excellent Kimi wa Pet, aussi édité chez Kurokawa.
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