Dans sa classe, Isa est fortement respectée. Chaque enfant de sa classe l'appellent Roussotte, du fait de ses cheveux roux, bien sûr, mais surtout de ses étranges pouvoirs. De plus elle connaît les choses de la nature sur le bout des doigts. Pour le reste, même sa gentille maîtresse a laissé tomber.
Un soir, pendant qu'elle se baladait dans la montagne, elle découvre un renard blessé par un piège. Après l'avoir soigné, l'animal et elle se revoient souvent tels deux grands amis. Et cette amitié, Isa ne veut absolument pas la partager, elle ne la raconte ni à sa mère, ni à ses camarades d'école.
Une histoire de jeune fille sorcière, y'a bien des choses à dire. Pourtant la façon dont le narre Marie-Claude Bérot n'en fait pas réellement la part belle. Elle est acceptée pour ça. Seule l'absence du père est remarquée, elle même ignorant presque qu'il en faut foncièrement un. Du coup le développement de ce court roman est un peu décousu, par rapport à sa fin surprenante mais possible à deviner par certains indices.
Bref je n'ai pas été vraiment conquis par cette Heure du renard qui manque, à mon sens, d'un vrai fil conducteur.
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