Été 1900 à Moscou. Senka, jeune orphelin, s'est enfui de chez son tuteur. Il vit maintenant dans le quartier de la Khitrovka, bas fond de Moscou. Il veut entrer dans la bande du Prince et pour cela il contacte la Mort, la fiancée du Prince.
De simple pickpocket, Senka entre dans le grand banditisme mais il n'en a pas l'envergure. Au premier meurtre il fuit la bande du Prince, déclenchant son courroux. Mais il n'est pas seul car M. Eraste Petrovitch Nameless, plus connu des lecteurs sous le nom de Fandorine, est à ses trousses car le petit voleur lui a dérobé son précieux chapelet de jade.Bien lui en avait pris ce jour-là car Fandorine va le sauver des griffes de l'aveugleur de la Khitrovka. Le tueur est à la recherche du trésor caché dans les souterrains du quartier et seul Senka sait où il se trouve.
Fandorine, de passage à Moscou pour préparer une course automobile le reliant à Paris, va remonter la piste des barres d'argent pour piéger l'assassin. En parallèle, l'enquêteur Moscovite va sauver des griffes d'un gourou la jeune Colombine, prise au piège d'adorateurs de la mort. Mais ceci est une autre histoire.
Sur un ton de Titi parisien, le narrateur étant le jeune Senka, Boris Akounine nous apporte une vision de la Russie à la naissance du nouveau siècle où tout n'est que promesse. Avec La maitresse de la mort et L'amant de la mort c'est une expérience inédite dans laquelle s'est lancé Boris Akounine. Expérience couronnée de succès car ces deux romans bien que totalement différents s'entrecroisent et se complètent et surtout peuvent se lire dans n'importe quel ordre.
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