Comme le chef de service veut avancer l'opération Batista... il est nécessaire au docteur Akira Kato de faire une opération pour tester son équipe, en particulier le jeune interne que Ryutaro Asada impose. Néanmoins sa surprise est de taille lorsqu'elle voit Noboru préparer impeccablement le greffon cardiaque dont elle avait besoin, ou encore l'infirmière de bloc qui anticipe toutes ses demandes. Quant à Fujiyoshi, il a déniché deux candidats possibles pour l'opération Batista, dont une n'est pas complètement étrangère à la jeune professeur adjointe. Pourtant, la raison devrait inciter Akira à choisir l'autre patiente, qui offre plus de chance de réussite. Mais a-t-elle encore un coeur après tant d'années d'ambitions ?
Au milieu de ce milieu médical pourri jusqu'à la moelle, il reste quelques âmes pures. L'ancienne infirmière de bloc Fumiyo Narahashi en est un parfait exemple. Elle et sa famille nous rappelle comme quoi la vie est parfois injuste, mais qu'on peut continuer à avoir la foi en elle. Mais voilà, sa survie ne dépend plus que de l'affrontement entre les chefs de service et l'équipe Batista... avec au centre l'élément incontrôlable de Meishin, le docteur Asada. Et si pour le chef de la chirurgie, c'est un élément à vite se débarrasser, pour celui des urgences, c'est d'un tout autre oeil qu'il voit la situation, comme il l'a prouvé en sauvant un jeune immigré clandestin sans sécurité sociale.
Côté technique, encore une fois rien à redire. Les termes médicaux sont tous décryptés, voire complétés dans les bonus de fin de volume. Et le graphisme est toujours aussi soigné, à la hauteur du scénario. Ce quatrième tome n'est donc qu'une marche de plus pour prouver qu'un manga peut être une source de connaissance aigüe, ainsi qu'un bon avertissement social face à la rentabilité des hôpitaux publics. Ne croyez pas naïvement qu'elle est réservée au seul Japon...
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