Le Kairoshû possédant le pouvoir interdit allait terminer son travail et achever Kumohira, mais il est subitement dérangé par un gigantesque félin... retrouvant immédiatement une apparence humaine. Ainsi arrive enfin Kotarô Fûma, chef du village éponyme. Devant un adversaire de cette taille, et la réussite de sa mission originelle, Yoite s'enfuit. L'heure est à présent à soigner ceux qui peuvent l'être encore, et réparer au moins l'illusion qui protège le village. Alors que Yôichi se remet plutôt rapidement, Mihoru passe beaucoup de temps à méditer sur cet événement. Son leitmotiv de vouloir récupérer une vie normale en a pris un sacré coup. D'autant plus que si tout le monde veut son pouvoir, le retirer n'est peut-être pas possible sans tuer l'hôte.
Après un premier tome vraiment d'introduction, ce deuxième opus est plutôt une bonne surprise. Yuhki Kamatani dévoile des mystères, et démontre que le monde de Nabari, tout comme le notre, est loin d'être manichéen. Plutôt que de parler de bon ou de mauvais, à peine pouvons-nous estimer ce qui est "le moins pire". Prenez ce pauvre prof, risée de ses collègues voire des élèves eux-mêmes. Est-il à plaindre ou à blâmer ? Dommage que côté dessin ça ne suive pas l'intérêt croissant de la série. Je n'accroche décidément pas à ces esquisses modernes dont je parlais pour le volume un. Celles-ci donnent un aspect non fini désagréable. Cela va au détriment de la série dont le scénario va, lui, bien au delà de ce qu'on attend d'un shônen.
Bref, Nabari est une bonne série avec un bon potentiel, mais il ne faut pas être trop exigeant avec le graphisme.
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