Suite à son expulsion, mais heureusement engagé comme garde du corps à nouveau, Masa loge temporairement dans la maison de courtisanes gérée par O-Take. Mais rapidement il a du mal à marcher sans perdre l'équilibre. Yaichi y devine les symptômes de la maladie d'Edo. En principe, elle n'est pas grave, il suffit au patient de rentrer dans sa campagne quelques temps pour guérir. Malheureusement, Masa refuse catégoriquement de rentrer chez lui, et l'on y devine une profonde blessure. Alors les Goyô emmènent Masa chez l'Ermite, en dehors de la ville, où ce dernier fidèle à sa réputation prendra soin de lui.
Pourtant tout cela n'empêche pas Masa de toujours poser les questions indélicates, ce qui lui est assez fortement reproché, certes, mais souvent par des allusions on lui répond. Le samouraï se retrouve ainsi mêlé à des tas d'histoires qui ne le regardent en rien, mais que bizarrement, tel un chien dans un jeu de quille, il fait accélérer les événements. La plupart de l'action liée à ce deuxième volume est résultante de cet état de fait. L'autre, qui sera poursuivie dans le volume trois, sera lié au passé de Yoichi, et à sa connaissance antérieure par l'Ermite qu'il n'avait pourtant jamais rencontré dans cette identité.
Ainsi j'étais plutôt mitigé par ce deuxième opus, plutôt lent et cérébral, manquant de véritable avancée de scénario. J'ose espérer que la suite ira plus dans le bon sens.
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