Cette fois, la guerre est carrément déclarée entre la bande de Manami et Ayumu. Elle est leur souffre douleur attitrée, à la place de Hatori. Après s'être enfuie du lycée, terrorisée, et presque écrasée par les véhicules, la voici qui dérobe un couteau dans une supérette et s'entaille gravement les veines. Comment peut-elle avoir autant peur de mourir que celle de vivre ? Une fois encore, l'apparition de Hatori retourne la situation. Pour la jeune femme, il est hors de question de laisser sa camarade de classe descendre dans un enfer mental aussi profond.
Alors sa méthode est radicale, limite trop pour en être réaliste. Néanmoins on est heureux de voir enfin Ayumu souriante, ce qu'elle n'a pas fait depuis le tout premier volume de la série si ma mémoire est bonne. Ayumu après cela devra affronter à nouveau ses phobies, baissera-t-elle les bras après tous ces événements ? Après tout, la vengeance de Manami semble ne pas avoir de fin, tout comme elle n'a pas de fond en soi.
Avec le recul, cette série est vraiment très dure, sans doute l'une des plus forte que je connaisse, car traitant d'un sujet grave et méconnu en France. Pourtant, des "têtes de turc", il y en a dans tous les établissements, certes à une moindre mesure (en tout cas pour les établissements que je connais). Mais les enfants sont toujours très critiques entre eux, et ne laissent rien passer, aucune faiblesse. Alors les adolescents... c'est pire. Pour ceux-là, la lecture de Life pourrait peut-être être bénéfique, s'ils arrivent à comprendre ce qu'ils font tout du moins (on peut en douter).
Il va donc sans dire que je continue de suivre Life avec toute l'attention que ce manga mérite, et que tout amateur de shôjo plus mature doit mettre dans son escarcelle.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
