Nobita veut jouer à une bataille de grimaces avec Doraemon, mais celui-ci n'est pas là. Pourtant, il lui a laissé un message une demi-heure plus tôt. Rendez-vous donc au terrain vague... mais Doraemon rentre plus tôt que prévu à cause d'une catastrophe qui se rapproche : Giant veut faire un récital ! Et tout le monde se souvient de sa voix de casserole... Quelle solution appliquer ? Le bonbon à retardement bien sûr ! Il permet de décaler l'audition d'un son émis de dix minutes. Alors si Giant en mange vingt avant son récital... personne ne l'entendra ! Il reste à les lui faire prendre, sinon... pitié pour les oreilles !
Autres inventions notables dans ce dixième volume, une machine à découper les hommes, histoire de pouvoir vraiment faire deux choses à la fois. Ou encore l'arbre pour jouer à habiter seul, qui fait des appartements souterrains (Keroro en aurait-il fait référence ?), un journal personnel qui s'écrit tout seul, même quand on a oublié ce qu'on a fait entre deux (le soucis étant qu'il prédit aussi l'avenir sans se tromper), ou encore comment Nobita s'est dégoté un petit frère, pour un court moment. Ah, les relations espace-temps sont toujours délicates à cerner.
Bref une vingtaine de nouvelles histoires courtes, mais qui font toujours autant rire ou rêver... voire les deux à la fois. Lire comment les auteurs des années 60 décrivent le futur est fort anachronique n'est-ce pas ?