Les poisons : envahie par les fourmis, une famille acquiert une machine, fascinante pour les enfants, destinée à empoisonner les insectes.
La porte condamnée : Petrone, le narrateur, semble être le seul à entendre pleurer un enfant dans la chambre voisine, derrière la porte condamnée par une armoire.
Les ménades : certes, le chef d'orchestre, tout comme les musiciens, est excellent, mais cela ne justifie pas pour le narrateur l'enthousiasme du public, qui culmine à la fin du concert.
La nuit face au ciel : une seconde d'inattention, un accident, et voici le narrateur à l'hôpital. Ce n'est pas grave, et tout irait bien n'était ce cauchemar terriblement prenant, où il est un gibier dans une des "guerres fleuries" des Aztèques.
Ces quatre nouvelles donnent une bonne idée du style de l'auteur, à la fois réaliste et fantastique. Le glissement de l'un à l'autre se fait très en douceur. Les personnages sont particuliers, représentant davantage des archétypes (l'adolescent jaloux, l'homme d'affaires en voyage...) que des personnes "uniques".
Pour qui n'a jamais lu Cortàzar, cet ouvrage à petit prix est une excellente introduction, qui peut donner le goût de lire ensuite des textes plus ambitieux et difficiles.