Sir Cross s'est rendu en compagnie de Bound à une vente aux enchères. Il compte bien remporter le fusil de Lawrence d'Arabie, ce qu'il n'a aucun mal à faire en versant 50000 livres. Lawrence qui réussit pour lui en son temps à exterminer les derniers féeriques présents au Moyen-Orient. Bound sait qu'il n'agit pas forcément toujours comme Sir Cross le voudrait, mais il est tout dévoué à sa cause et compte bien mettre Nigel Grant et le djinn qu'il porte en lui à genoux.
Nigel Grant subit au même moment le feu que Merlin lui fait affronter afin de réveiller le djinn qui dort encore en lui. Et, fort heureusement, cela fonctionne. Par contre, le djinn en question ne semble plus vouloir rester caché. Ce qui est une bonne chose, mais il faut que Nigel réussisse à coexister avec lui, et donc, à le maîtriser pour garder le contrôle. Plus simple à dire qu'à faire, mais Nigel est plein de ressources. Ce qui est une bonne chose vu que les membres du MI.10 semblent passer à la vitesse supérieure.
Le temps presse. Seul le roi Belholder semble en mesure de poursuivre là où Merlin a commencé.
La série Wisher poursuite sa histoire d'Urban Fantasy avec brio. C'est toujours aussi passionnant et, les choses s'accélérant dans ce tome, l'histoire prend encore une autre vitesse, même si elle était déjà bien comme elle était. Même si tout est centré sur les épreuves que les féeriques doivent subir afin de faire retrouver sa mémoire et ses pouvoirs à l'être capable de les sauver de Bound et de ses sbires, les à côtés ne sont pas laissés sur la touche. De plus, la galerie de personnages que l'on rencontre est très bien trouvée. Tous les grands noms du monde féerique apparaissent, sous des formes diverses et variées. Giulio De Vita et Sébastien Latour ont bien compris comment captiver le lecteur en reprenant des ingrédients connus et en les adaptant à leur univers. Et ils font ça très bien.
Espérons que la série se poursuive avec la même qualité, parce qu'elle vaut vraiment qu'on s'y arrête.
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