Mme Giusti estime qu'à quatre vingt onze ans elle a droit à l'attention de ceux qui l'entourent, et elle la réclame souvent. C'est pourquoi les carabiniers, lassés, ne se précipitent pas vraiment chez elle quand elle leur demande de venir. Cependant quand l'adjudant Guarnaccia s'y rend, elle finit par lui raconter une sombre histoire de dispute violente dans l'appartement, censément vide, voisin du sien. Du fait qu'elle a aidé à en élever le propriétaire actuel, elle en a les clés, et prie Guarnaccia de l'y accompagner. Ils y trouvent, mourant, Ton Goossens, un orfèvre hollandais qui meurt en disant "ce n'était pas elle". Certains éléments font penser à un suicide, mais Guarnaccia n'est pas d'accord.
C'est une histoire tendue et plutôt sombre que nous raconte l'auteur, où contrastent de façon remarquable le farniente touristique de l'été florentin et la traque d'un assassin présumé, les urgences et les vérifications de routine. Tous les personnages sont crédibles, cohérents et attachants, et le lecteur ne pourra qu'apprécier cette nouvelle enquête de l'adjudant Guarnaccia.
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