En France, les boucliers rouges attendaient autant qu'ils craignaient le réveil de Saya... car elle est la seule à être capable d'arrêter Diva dans ses méfaits. Mais ce faisant, ils n'oubliaient pas que Saya est de la même race, tous deux des monstres. Mais Hagi était toujours là, prêt à aider sa petite maîtresse. Alors Saya s'est entrainée à l'escrime, même si l'idée de tuer ne lui convient pas du tout. Mais c'est un fait : il faut faire saigner abondamment un vampire et lui faire toucher au sang de Saya pour qu'il meure. Aussi, pour ne plus ressembler à sa jumelle, Saya décidait de se couper les cheveux. Les voilà maintenant prêts à partir pour la Russie...
Retour au temps présent, où Raspoutine démontre à une assemblée de spectateurs qu'il est capable de créer des êtres élus de dieu et protégés par lui. Ainsi un homme transpercé d'une épée guérit devant leurs yeux ébahis... y compris le bras coupé. et la gorge tranchée. Et pour en bénéficier eux aussi, il leur suffit de boire à la coupe sacrée... le sang de Diva évidemment, mais ils l'ignorent. Étrangement, Raspoutine refuse à Victor de faire de même... mais cela ne l'empêche pas de boire directement dans son cou. Car Raspoutine n'est autre qu'un des chevaliers de Diva.
Adagio, ce second opus rentre pourtant dans le vif du sujet, et laisse que peu de place aux temps morts. Et le sang gicle bien souvent, au rythme des surprises et des trahisons. Dès lors, il est facile de comprendre que la dynastie des Romanov, pourtant âgée de trois cent ans, va bientôt s'achever, et ce de façon tragique.
Donc un volume très intéressant, sans doute l'un des meilleurs de la série depuis son commencement (y compris la série d'origine, Blood+). Juste un point, il est dommage qu'une des surprises soit dévoilée dans le résumé de la quatrième de couverture... Il faut savoir ménager ses effets !
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