A Paris, deux hommes sont retrouvés morts. Adamsberg se bat avec le responsable des Stups pour récupérer les corps car, à première vue, il s'agit de crimes liés au milieu de la drogue. Mais après un examen complet, la légiste, une vielle connaissance d'Adamsberg, abonde dans son sens. Les deux grands gaillards aurait été tués au scalpel par une femme habile. Quelques indices trouvés sur place laissent à penser que la meurtrière est l'ange de la mort, l'infirmière tueuse qu'Adamsberg a arrêtée et qui vient de s'évader dans un bain de sang
Cela ne semble pas déranger énormément le commissaire qui se passionne pour une affaire de cerfs massacrés en Normandie. Il doit, par ailleurs, faire face à de nombreuses tensions et frictions au sein de son équipe. Le comportement d'Adamsberg exaspère de plus en plus les policiers et le nouveau semble s'être fait muté dans la brigade pour d'autres raisons que la renommée de celle-ci.
La suite des enquêtes du commissaire Adamsberg n'est ni décevante ni extraordinaire. Il s'agit juste d'un roman moyen de Vargas dans lequel le lecteur retrouvera tous les éléments habituels et plaisants de ses livres. Mais aussi les défauts communs à ses textes. Le récit tire en longueur à certains moments, Adamsberg devient ennuyeux à cause de ses illuminations ou de son comportement. De plus, bien que la fin soit tout à fait imprévisible, ce qui contraste avec l'enquête, elle manque de vraissemblance.
Malgré tout, l'histoire prend assez bien et Dans les bois éternels reste un roman divertissant, bien qu'il ne soit pas aussi réussi que, par exemple, L'homme à l'envers.
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