À présent qu'ils ont découvert l'arbre sacré, la musique oubliée est entrée dans les âmes d'En et de Jin. Maintenant, ils sont donc aptes à remplir leur mission, et de calmer les Maga qui ne pouvaient quitter en paix la région. En outre, En réussit à persuader Narama que l'ombre qu'il voyait n'était ni un maga, ni la mort, mais plutôt une manifestation de son propre sentiment de culpabilité envers la mort de ses propres parents.
Cette histoire ainsi que les vacances d'été sont achevées. De retour, En a la surprise de voir Aya habillé comme une fille à la maison ! C'est à cause de la mère des deux enfants, qui avait besoin d'un modèle pour son roman (sur lequel elle est en retard, bien entendu). Mais le repos des deux frères va être de très courte durée, parce que leur père donne de nouvelles instructions. Pour une journée, ils seront transférés dans un autre établissement scolaire, dans le but de participer à un Karuta, sorte de jeu où il faut rassembler les deux cartes reconstituant des Haïkus (les fameux poèmes japonais). Le soucis, c'est que Jin n'y connait pas grand chose, et que En sait qu'une fille de sixième année est extrêmement forte à ce jeu. Comment pourront-ils donc découvrir le cent-unième Haïku ?
Si l'obsession de En de se poser des questions sur le fait que Aya soit un garçon ou une fille est assez fatigant, les histoires et la façon de les raconter sont plutôt bien réussies. Par contre, certaines cases montrent une trop grande simplification des dessins à mon goût.
Quant à la scène finale, elle se termine sur un bien habituel effet cliffhanger... ce qui évidemment est assez frustrant pour nous qui devront attendre à peu près deux mois (voire plus) pour en découvrir la suite. Mais bon, d'un autre côté, cela prouve que le récit est fort intéressant. À suivre donc.
